Selon le
rapport "Vivre pendant les
crises" publié par la Banque mondiale en août 2012, les
femmes sont en première ligne face aux crises alimentaires et financières qui
n'ont pas épargné les pays pauvres depuis 2008.
Selon cette
étude qui a analysé en détail la situation dans sept pays en voie
développement, les femmes ont joué un rôle important en amortissant les chocs
provoqués par les crises qui ont par ailleurs eu "un impact majeur"
sur leur sort.
Si la présence des femmes s’est accrue sur le marché du travail pour
subvenir aux besoins de la famille, principalement dans des "secteurs
flexibles" tournés vers l'exportation, et justement les plus exposés à la
crise financière, elles ont davantage perdu
leur emploi que par le passé.
La crise
affecte en outre les femmes du fait de
leur rôle "particulièrement important" au sein de la famille,
notamment dans l'éducation et l'alimentation des enfants. Des études dans de nombreux pays montrent
que les femmes ont dû consacrer bien plus de temps et d'efforts pour trouver de
la nourriture ou du carburant, et pour se déplacer afin de faire des achats à
moindre coût.
L’étude de
la Banque nationale souligne également l’impact psychologique de la crise sur
les femmes qui doivent supporter tout le poids du stress causé au sein de la
famille par les récentes crises, notamment la flambée des prix alimentaires.
Les femmes ont dû "réconforter, cajoler et discipliner des enfants en proie à la faim et au malheur".
Les femmes ont dû "réconforter, cajoler et discipliner des enfants en proie à la faim et au malheur".
Et en Belgique, comment les femmes
vivent-elles la crise ?
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